Encore un billet sur les Hommes, parce que décidément, ils nous font bien rire.
Voilà, les garçons, parfois, pour nous faire passer des messages, usent de figures de style grosses comme des maisons et plutôt rigolotes. Là où le mien excelle, c’est dans les euphémismes et les hyperboles. Deux exemples pour illustrer.
Le jean qui tue des chatons
Oui, les hyperboles. Il en fait un peu quatre tonnes pour me faire comprendre que ce jean, là, il ne faut plus JAMAIS que je le porte. Ce pantalon -taille haute, type année quatre-vingt, qui me fait vraiment un gros cul, faut avouer- à entendre l’homme, est responsable de la faim dans le monde tant il est laid. Si je le porte, des chatons meurent, il est HORRIBLE, voire MALÉFIQUE. « Nan, mais j’te jure hein ». Oui, oui, c’est bon, je crois que I get it !
La médecin « mignonne »
Quant aux euphémismes, c’est limite plus énervant.Par exemple, lorsque je vais chez mon nouveau médecin pour la première fois. L’homme me recommande une des praticiennes du cabinet de ma rue.
Je m’y rends donc en toute confiance. J’arrive et : la médecin en question est juste CA-NON et sympa, et sérieuse et parfaite.
Je ressors amoureuse de la médecin. Je la kiffe. Complètement. Elle peut me faire amputer des quatre membres, je l’aimerai quand même.
Le soir arrive et je confie donc à l’homme mes sentiments pour la jeune femme. Il me répond : « Mouais, elle est mignonne *petit sourire niais* et sympa. »
Heu, non, chéri. Je t’autorise à le dire, elle est carrément BONNE !
Bref, c’est mignon, un homme… quand ça se tait !