Archives mensuelles : juillet 2012

L’homme et les figures de style

Encore un billet sur les Hommes, parce que décidément, ils nous font bien rire.

Voilà, les garçons, parfois, pour nous faire passer des messages, usent de figures de style grosses comme des maisons et plutôt rigolotes. Là où le mien excelle, c’est dans les euphémismes et les hyperboles. Deux exemples pour illustrer.

Le jean qui tue des chatons

Oui, les hyperboles. Il en fait un peu quatre tonnes pour me faire comprendre que ce jean, là, il ne faut plus JAMAIS que je le porte. Ce pantalon -taille haute, type année quatre-vingt, qui me fait vraiment un gros cul, faut avouer- à entendre l’homme, est responsable de la faim dans le monde tant il est laid. Si je le porte, des chatons meurent, il est HORRIBLE, voire MALÉFIQUE. « Nan, mais j’te jure hein ». Oui, oui, c’est bon, je crois que I get it !

La médecin « mignonne »

Quant aux euphémismes, c’est limite plus énervant.Par exemple, lorsque je vais chez mon nouveau médecin pour la première fois. L’homme me recommande une des praticiennes du cabinet de ma rue.

Je m’y rends donc en toute confiance. J’arrive et : la médecin en question est juste CA-NON et sympa, et sérieuse et parfaite.

Je ressors amoureuse de la médecin. Je la kiffe. Complètement. Elle peut me faire amputer des quatre membres, je l’aimerai quand même.

Le soir arrive et je confie donc à l’homme mes sentiments pour la jeune femme. Il me répond : « Mouais, elle est mignonne *petit sourire niais* et sympa. »

Heu, non, chéri. Je t’autorise à le dire, elle est carrément BONNE !

Bref, c’est mignon, un homme… quand ça se tait !

Fail #5. La télécommande du parking…

Un peu perturbée en rentrant du boulot, je me suis garée soigneusement, sans égratigner la voiture, j’ai fermé la voiture, je suis sortie de l’immeuble et…

Et j’ai réalisé en rentrant chez moi que j’avais également très soigneusement rangé la télécommande pour ouvrir les grilles de ce putain de parking dans la voiture…

J’ai attendu… Attendu… Attendu longtemps devant la grille que quelqu’un vienne se garer pour qu’il m’ouvre, histoire de pouvoir aller bosser demain matin.

La technologie, c’est nul.

Au moins, si j’avais un carrosse, le problème ne se poserait pas. A moins qu’un de mes poneys attrape la grippe, ils seraient toujours dispo.

Je boude.

Bonne soirée !

Fille de seniors, ou comment les « stars » qui font des mioches à 45 ans font ressortir mes angoisses

Quoi mon titre est long ? Il est très bien ce titre !

Bon, sujet du jour : les gens qui font des enfants pendant leur quarantaine font ressurgir des angoisses. (J’ai lu un article de presse qui citait Closer -déjà, je savais que j’aurais pas du le lire…- sur Carla, notre ex-première dame, qui serait peut-être enceinte à 45 ans. Finalement, fausse alerte, elle a juste pas perdu son bide…)

Bon, ok, aujourd’hui, faire un enfant à 40 ans n’a rien de surprenant, ni de choquant, et je ne peux même pas dire que ça ne m’arrivera pas à moi. Mais bon, je ne peux m’empêcher de penser que quelque part, ça a un petit côté égoïste, dans la mesure où on est quand même moins longtemps sur Terre (théoriquement) qu’une maman qui pond à 25 ans. Bon, cela dit, ça ne veut rien dire puisqu’on ne décide pas de quand on meurt et qu’on peut très bien perdre sa maman quand elle est jeune.

Mais bon, mon expérience veut que ma maman à moi, elle m’a pondu à quarante balais, dans le milieu des années 80, ce qui ne courrait pas les rues.

Alors évidemment, quand elle a eu 50 ans et que j’en avais dix, on la prenait plus facilement pour ma grand’ mère. Inutile de vous dire que c’est un peu traumatisant.

Que ce soit clair, je suis névrosée à la base, comme à peu près tout le monde. Mais petite, je comptais et faisais des statistiques pour évaluer le nombre d’années qui me séparaient du décès de ma mère, à en devenir folle parce que -oh révélation- je ne pouvais pas savoir de façon sûre !

Obsession ?

Et aujourd’hui encore, alors que ma maman ne fait clairement pas son âge, est plus active que moi et a l’état d’esprit d’une ado, je me coltine des petits coups de flippe quand même.

Le fait d’avoir une maman « vieille », ça m’a fait développer un attachement un peu trop fort à ma mère. Par exemple, je l’appelle tous les jours. Bon, par contre, on peut vivre à des milliers de km pendant des mois, ça ne pose pas de problème, tant que je sais qu’elle va bien.

 

Alors quand je vois des actrices décider de faire un mioche à 45 ans, ouais, ça me fout un peu les boules, même s’il est clair qu’aujourd’hui, on est encore jeune à 45 ans et que c’est beaucoup plus courant d’avoir des enfants tard.

Je dois bien y reconnaître un aspect positif : mes parents m’ont eu au moment où ils ont décrété que ce serait le mieux de m’avoir, ce qui m’a permis de ne jamais manquer de rien et qui leur a permis à eux de vivre toutes les expériences qu’ils avaient envie de vivre avant (genre vivre dans la brousse sans électricité pendant quelques années, ce qui n’était pas très pratique, je vous l’accorde, pour élever un bébé…).

Ceci est bien évidemment un avis fort fort personnel de la part d’une névrosée qui fera peut-être elle-même ses mioches à 45 ans…