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Comme une odeur de crème solaire

Ça sent encore la crème solaire indice 50 sur le blog. On se réveille doucement de cet été qui semble ne plus vouloir s’achever, et c’est tant mieux. On enlève les derniers grains de sable de ses chaussures et on reprend le chemin de l’école.

Enfin là, on prend plutôt un chemin traverse qui mène à un grand point d’interrogation. Bientôt la fin de l’école, la soutenance du mémoire et le saut dans le vide.

Ces derniers mois, j’ai été plutôt très occupée. J’ai jonglé entre le boulot, le mémoire et les maigres vacances que l’on m’a octroyé. J’ai déserté mon nid virtuel, refusé d’y retourner parce que ce n’était plus le moment, parce que tout se bousculait dans ma tête et que, une fois écrit, les billets auraient eu des airs de sacrés foutoirs !

Arrêtons-nous rapidement pour faire un point vacances :

Vacances à Toulouse

Mon petit jardin-joli

Faute de deux mois de vacances, il a fallu que je trouve un moyen de m’aérer le cerveau en rentrant chez moi après le boulot. Ça a donné une nouvelle passion pour le jardinage, la cueillette et les boutures.

Je suis très fière des 9 tomates qu’on a pu déguster accompagnées de basilic du jardin, sans parler des 3 framboises !

Je me suis recréé un petit coin de paradis avec un mini-olivier, un bougainvillier, un palmier, un framboisier. J’ai planté les aromates, je les ai regardé pousser, j’ai hurlé à la première tomate cerise de formée et j’ai encore hurlé quand elle a rougi.

Je me suis promis de le refaire l’an prochain en mieux !

L’été à la montagne

Là, comme ça, tout se suite, si on me demande : « La montagne, ça te gagne ? », et bin non, ça ne me gagne pas du tout. Du tout, du tout.

Et pourtant, dans la précipitation, dans l’urgence, cet été, j’ai loué un grand chalet à la montagne, à Saint Lary Soulan, histoire d’y loger ma petite famille pour une courte semaine.

Du coup, la montagne, l’été ça donne quoi ?

Et bien j’ai été conquise. La plénitude, le calme, la douceur de vivre un été exquis.

Les activités sont fun, mais crevantes, du coup on dort bien. La nourriture est toujours bonne à la montagne. On peut toujours compter sur un peu de gras pour survivre à ce milieu hostile.

J’ai survécu à 6h de canyoning, à de la randonnée qui, au final menait à ça :

L’été en famille

Ça n’a duré qu’une semaine, mais ça a fait un bien fou. C’était l’occasion de voir, le temps d’un instant, grandir la crevette (qui n’est plus du tout une crevette).

C’est incroyable de le voir tenir sur ses jambes, de le voir faire des trucs avec ses mains alors qu’il y a un an, il était si fragile.

L’été du stress

Cet été a aussi été l’occasion de voir si l’Homme était capable de me supporter en cas de stress extrême. Il a passé le test avec brio. J’ai pondu mon joli chef d’oeuvre de mémoire. 94P de dur labeur dans lesquelles je pense avoir mis tout ce que j’avais de tripes et de neurones. Il ne me reste plus qu’à soutenir et à défendre ces idées.

Après ? Nous verrons bien.

L’après-été

Ensuite il a été temps de reprendre le travail. Ereintée par les douces vacances et le dernier week-end d’enterrement de vie de jeune fille d’une copine, j’ai dû reprendre le douloureux chemin du bureau. Il fallait retravailler, fignoler le mémoire, et ce ne fût pas une mince affaire.

C’est donc sur un coup de tête que l’Homme et moi-même avons fuit le quotidien pour profiter des dernières gouttes de soleil à Arcachon.

Les huîtres, les moules, la plage et le soleil + le petit vin blanc qui va bien avec = bonheur, l’espace de 48h.

La rentrée

Maintenant, il est temps de rentrer vraiment. De préparer la soutenance, mon ppt et mon tailleur, de chercher du travail pour le 1er décembre, de reprendre en cours de route tous les projets qui me tiennent à cœur et de reprendre possession de mon blog.

J’ai des projets plein la tête, des envies plein de cœur, mais je vais apprendre à laisser le temps au temps.